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Nous avons déjà insisté sur ce point, le coaching – quelqu’en soit la nature ou l’objectif – n’arrache personne à sa responsabilité et n’est surtout pas fait pour ça. Chaque personne conduit sa vie personnelle et professionnelle librement et ne peut en aucun cas se défaire de sa volonté libre sans grave préjudice. Tout au contraire, le coaching est une démarche résolument responsabilisante car il dispose une personne à réaliser « elle-même », à partir d’un travail sur « elle-même », un objectif clair, défini & atteignable. Pour mesurer les « effets de valeur » du coaching de dirigeant et lever quelques ambiguïtés à son sujet, il est nécessaire de faire quelques distinctions parmi les approches existantes, plus ou moins ajustées.

Le coaching de dirigeant : thérapie ou réunion d’affaires ?

Ni l’une ni l’autre. C’est pourtant les deux grandes perspectives du coaching promises maladroitement aux dirigeants. Deux sortes d’accompagnement faussées, surtout illusoires. Le premier s’imagine façonner la personne au mépris de ses questions. La deuxième s’imagine façonner des réponses au mépris de la personne. Expliquons-nous.

Le coaching n’est pas là pour panser les blessures. Tout au moins il peut les révéler, aider la personne à en prendre conscience, à les accepter mais il n’est pas en lui-même une thérapie. Certes, il s’appuie sur des outils similaires à celui du thérapeute mais son activité n’est pas tournée en soi, disons ultimement, vers le « mieux-être » ou la « guérison ». Raison pour laquelle, parmi nos clients, nous accompagnons des personnes qui sont en démarche de soin thérapeutique par ailleurs. Raison pour laquelle aussi, nous sommes amenés à rediriger des personnes vers des services adaptés à leurs attentes, étrangères à nos compétences.

Le coaching n’est pas non plus le lieu d’une réflexion experte, stratégique qui réponde directement à vos enjeux business. C’est une tentation de l’imaginer pour certains de nos clients. Pourtant, comment s’imaginer qu’un tiers puisse répondre mieux que vous aux difficultés qui sont les vôtres, dans le contexte où vous vous trouvez ? Cela est illusoire, à moins que le « tiers » en question justifie d’une maîtrise plus excellente que vous de votre métier et de votre environnement. Mais la démarche relève alors du conseil, de l’expertise, donc d’une maîtrise spécifique. Il existe des cabinets de toute taille et de toute nature pour répondre à ce type de difficulté. Le coaching, lui, ne s’intéresse pas d’abord à vos questions techniques spécifiques à votre secteur, quoiqu’il implique une excellente compréhension des enjeux qui sont les vôtres et de l’organisation dans laquelle vous « évoluez », il s’intéresse à d’abord à vous.

Le coaching destiné au dirigeant : aucune promesse ? Quoique…

Si le coaching ne sert ni à soigner directement, ni à résoudre directement. Quel intérêt ?

Le coaching s’intéresse aux difficultés particulières qui sont liées à la « mise en œuvre », à « l’action », à « l’incarnation », à « la relation avec vos principaux interlocuteurs », à « l’atteinte de buts particuliers qui vous appartiennent ». Au fond, il est une discipline qui agit sur « vos dispositions ». On peut bien savoir « théoriquement » mais avoir des difficultés à composer avec les circonstances et le terrain pour « réaliser ». Le coaching vous amène à travailler sur vous pour « réaliser ». Il repose d’abord sur une demande claire et mesurable dont les termes doivent être bien énoncés en amont. La demande justifie un parcours qui a un début, une fin. Cette demande doit être accompagnée de la volonté de travailler sur soi : plonger au-dedans de soi pour manœuvrer-là dans « ces tréfonds intérieurs qui invisiblement animent tout ».

Comment le coaching procède-t-il ?

D’abord par le questionnement, ou pour ainsi dire, une forme de maïeutique. L’art du coach repose sur son talent à vous poser les bonnes questions et provoquer chez vous ce qu’on appelle « l’effet miroir ». Cela consiste à vous renvoyer à vous-même. Moyen par lequel la personne peut prendre du recul, s’interroger sur le plus essentiel, clarifier ses besoins et mieux identifier le « lieu » du travail à mener.

Le coaching constitue alors le terrain qui dispose à la prise de décision. C’est le fruit concret de l’accompagnement que d’établir une stratégie, un plan d’amélioration durable au service de l’objectif.

Dans un cadre de confiance, le coach porte alors sur vous un regard formé au discernement. Il vous aide à dresser le bon constat, à vous reconnaître dans vos forces et vos faiblesses dans ce qu’on appelle la « matrice empathique ». Il vous suit tout au long des jalons fixés, mesurés, jusqu’à l’atteinte de vos objectifs en vous aidant à vous dynamiser.

En conclusion : La promesse du coaching de dirigeant ?

Agir dans l’ordre de vos dispositions. Le coach vous propose une relation de confiance, vraie, un travail sur la dynamique de votre personnalité en vue de vous faire atteindre des objectifs clairs, atteignables, dont les impacts professionnels sont importants et durables.

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